Le Grand Prix a été décerné par le jury au documentaire La saveur d’une vie, de Valérie Pouyanne.
Ce film percutant n’a laissé personne indifférent et a suscité de nombreuses discussions en lien avec le traitement réservé aux animaux, entre autres, dans la chaîne alimentaire des humains.
Réalisation : Valérie Pouyanne
Production : L’Oeil fou
Distribution : K-films Amérique
Le film documentaire Manicouagan, de Nadine Beaudet, a remporté le prix coup de cœur du public. Celui-ci avait été présenté devant une salle comble le mercredi 06 août. La réalisatrice s’est dit très touchée que son film ait plu au public qui s’était déplacé pour l’ouverture du festival.
Manicouagan explore, avec sensibilité, les liens profonds qui existent entre les humains et la nature. Le territoire prend la parole et questionne les traces que nous laissons, nous humains, après notre passage.
Manicouagan, s’est aussi mérité une mention spéciale du jury
pour son regard rare et essentiel sur un territoire méconnu.
Réalisation : Nadine Beaudet
Production : Les vues du fleuve
Distribution : Spira
Merci à nos partenaires Le FFPE bénéficie du soutien de Téléfilm Canada, d’Hydro-Québec, de Desjardins, du Gouvernement du Canada, de SPIRA, du Domaine Hébert, de La Fondation du Patrimoine de Saint-Casimir, de la Municipalité de Saint-Casimir, de la MRC de Portneuf, des députés Joël Godin et Vincent Caron. Merci également à tous nos bénévoles et nos partenaires régionaux qui contribuent au succès du Festival, année après année.

MOT DU DIRECTEUR
L’actualité nous surprend toujours, alors que les artistes, cinéastes, peintres,
musiciens, poètes, nous donne l’heure juste, leurs mots devraient nous guider et
nous permettre de naviguer dans un monde meilleur.
« On a mis quelqu’un au monde. On devrait peut-être l’écouter
Où est allé tout ce monde. Qui avait quelque chose à raconter »
– Compositeur : Serge Fiori
Malheureusement, la réalité est toute autre. Nous devons plaire et se comporter en
bon citoyen dans cette société qui n’a plus ni queue, ni tête. Niveler par le bas, mais
ce n’est pas le mandat que s’est donné le Festival depuis sa création il y a 21 ans.
Tout a changé, tout s’est transformé, pour le meilleur et pour le pire.
Ne baissez pas les bras, venez en grand nombre visionner de magnifiques films, goûtez les produits du terroir, participez aux activités de financement dont le Pizza-Kino, Bouffe de première!
Surtout venez échanger, vous faire de nouveaux amis qui partagent ou pas les mêmes préoccupations sur notre environnement.
Bon Festival!
Léo Denis Carpentier, directeur du festival
MOT DE LA MARRAINE
Depuis l’an passé, il y a eu…
Le naufrage de Northvolt, qui a reçu des millions du Québec et qui, surtout, nous laisse un milieu humide dévasté et un Richelieu contaminé de métaux lourds — qui couleront jusqu’au Saint-Laurent, jusque dans Portneuf, jusque chez les bélugas, jusqu’à…
Et pendant qu’on se parle, il y a…
Des gens de Blainville qui se battent depuis des mois — des années, même! — pour empêcher Stablex de continuer à enfouir (à ciel ouvert!) des déchets hautement toxiques venus des États-Unis — chrome 6, arsenic, métaux lourds — sans reddition de comptes, sans étude indépendante. Des contaminants dangereux, pour lesquels nous héritons collectivement de la responsabilité. À perpétuité. Dans nos sols, nos nappes phréatiques, nos bassins versants.
La forêt, l’énergie, les ressources naturelles sont une monnaie d’échange pour ceux qui utilisent l’appareil gouvernemental comme s’ils étaient des princes, distribuant des cadeaux aux autres puissants. Et nos ministres de l’Environnement — peu importe le parti, peu importe le palier — finissent toujours par jouer les facilitateurs, les spécialistes du marketing vert.
Je ne suis pas contre les technologies, ni contre le progrès. Je suis contre le mensonge. Qu’on nous brandisse « les emplois » et la « création de richesse » comme une carotte à un chien de course. Et pendant qu’on s’essouffl e à éviter le pire, les princes jouent aux Colons de Catane avec le territoire… « Tiens, du bois contre un minerai. »
Et pourtant… nous sommes là. Encore. Ensemble.
Parce qu’un festival, ce n’est pas qu’un événement.
C’est une résistance douce mais tenace.
C’est croire qu’un fi lm peut ouvrir les yeux,
qu’un poème peut désarmer l’indifférence,
qu’une image peut rallumer le feu de la lucidité.
C’est faire de l’art un geste politique.
Et de la beauté, un outil de survie.
Merci d’être là. Merci de continuer à croire qu’il vaut la peine d’écouter, de comprendre, de raconter.
Merci de faire de ce festival un espace vivant, lumineux, enraciné.
Bienvenue dans le réel. Bienvenue dans la lumière. Bienvenue au Festival!
Geneviève Bilodeau, comédienne, chanteuse et marraine du festival
Projections rencontres, Ciné souper, Kabaret Kino St-Kazimir, Rendez-vous électrisant Desjardins, Première mondiale et plus…
Le festival c’est:
Des projections rencontres avec les cinéastes et les intervenants.
La folie du Kabaret Kino St-Kazimir, des courts métrages tournés en moins de trois jours par des kinoïtes qui présentent leurs œuvres le samedi soir juste avant le Pizza-Kino.
Des ateliers pour notre jeunesse, des conférences et des rendez-vous électrisants.
Le ciné-souper, prenant la forme d’un Pizza-Kino, concocté avec des produits du terroir.
Le FFPE est le premier festival francophone de films sur l’environnement en Amérique
(depuis 2004)

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